23 septembre 2006



Vendredi 28 Juillet 2006

J’ai pris une vraie douche ce matin, je me sentais vraiment trop sale et ça fait un bien fou ! Mais ça y est je suis re-sale parce que, évidemment, faire des jeux sous le soleil touts l’après-midi avec les enfants : crème solaire oblige + poussière au sol donc saleté. C’est comme ça et ça ne me gêne pas d’avantage que ça. Ici, beaucoup de choses sont supportables. Cet après-midi et c matin aussi d‘ailleurs, ont été consacrés à de l’animation avec les enfants. Ils sont nombreux, c’est parfois compliqué de tous les gérer mais en tout cas il y a une ambiance du tonnerre. Trop de choses se bousculent dans ma tête et j’aimerais tellement pouvoir tout dire, tout écrire, tout raconter dans les plus fins détails. Après les jeux de cet après-midi, les enfants ont fait un peu ce qu’ils voulaient et j’ai été particulièrement impressionnée par le groupe d’enfants – et de filles plus particulièrement – qui, en tapant sur un seau retourné avec deux bouts de bois, ont chanté, dansé comme de vrais pros. Impossible de décrire tout ça, je n’ai pas assez de mots dans mon vocabulaire, ou plutôt je dirais que c’est simplement trop difficile…En tout cas encore un grand moment d’émotion quand ils se sont tous mis à chanter en cœur. Certains enfants sont vraiment impressionnants et troublants. Des regards, des expressions, des sourires gênés, beaucoup, tellement de choses qui nous touchent.

On est allés chercher de l’eau avec Marie Louise. Louly est un village très grand. Des étendues de cultures à perte de vue : du mil, de l’arachide, des haricots. Le puit était beaucoup plus loin cette fois-ci. Il y en a une quarantaine au village et il faut aller puiser à différents puits pour ne pas en tarir un seul. La vie est très agréable ici, on a le sourire aux lèvres. On prend déjà quelques coups de soleils. Touts ces affirmations et constatations ne seront peut être pas très intéressantes et expressives à la relecture mais c’est comme ça que les choses me viennent.

Je suis bien contente que JB soit là aussi, c’est toujours réconfortant et malgré nos peu – ou inexistants – moments d’intimité, je ne peux pas me plaindre, d’autres ici ne sont pas « accompagnés ». Je l’aime et tout ça est une vraie chance.
Là j’ai chaud, trop chaud et je transpire beaucoup trop. Je n’ai pas sommeil, pourtant il est l’heure de dormir.