26 octobre 2006

Samedi 12 Août 2006


Journée achat-plage prévue à Mbour. Lever 7H45 pour Nanou et moi le temps de prendre une douche. Petit déjeuner à 8H00 pour un départ prévu à 9H00. A 9H00 passé nous retrouvons Marie-Louise et le menuisier du village pour aller prendre le taxi collectif à l'entrée du village. Nous attendrons un peu plus de trois quarts d'heure avant qu'un taxi puisse nous prendre tous à 9. Nous en verrons passer beaucoup et c'en est un pratiquement vide qui acceptera de nous prendre.


RDV à la station service Shell avec Johnny. Nous ne l'attendrons que quelques minutes avant de le voir arriver. Il nous a emmenés chez lui et là où habite Tessa, nous a présentés à tous ceux qui étaient là, un air de Bob Marley raisonnait dans le bâtiment. Nous avons été présentés à une bonne partie de la famille de Johnny : sa tante, ses cousines, une de ses soeurs...les enfants...etc. Il nous a invités à boire un verra. Coca et Fanta rafraîchissants, ça ne peut pas se refuser ! Ventilateur, canapé en velours, télévision crachotante.




On a fini par partir...pas bien loin pour commencer. Nous nous sommes arrêtés au premier vendeur de bois pour négocier les prix avec le menuisier. Il faudra aller en voir un autre ! Second arrêt : la banque pour que certains puissent retirer de l'argent (et me rembourser au passage :D !). En sortant, constatation assez drôle : nous verrions très bien Samuel en héros de film d'action américain genre Matt Damon dans La Mémoire dans la peau...! On s'est ensuite dirigés plus vers le centre pour aller changer quelques euros et on s'est ensuite séparés en deux groupes : les filles avec Marie-Louise pour aller se faire faire des vêtements et les garçons avec Johnny et le menuisier pour continuer à négocier le bois et aller acheter des jembés.


Je ne pourrai donc pas raconter trop en détails ce qu'ont fait les garçons, mais en tout cas, Maëlle, nanou, Marie-Louise et moi, avons passé beaucoup de temps sur les étalages de tissus. Nous sommes d'abord allées voir le cousin de Nicolas qui est tailleur pour lui montrer ce que nous voulions : il nous a indiqué le nombre de mètres de tissus nécessaires à la confection de nos vêtements. Nous sommes allées sur 3 étalages de tissus différents. ça a été dur de choisir, il y en avait beaucoup, des piles et des piles. Des gros motifs, des tout petits, des dessins, des tâches de couleurs...Nous avons bien fini par trouver notre bonheur parmi tout ça. Étape suivante : re-passage chez le tailleur pour qu'il prenne nos mensurations et que l'on négocie le prix de confection. J'aurai tout vendredi, comme Anne-claire et Maëlle. Un ensemble tunique/pantalon, une autre tunique/pagne, et une robe longue ! Pour l'achat du tissu et la confection j'en ai eu pour 33€, c'est plutôt avantageux, même si la finition n'est pas géniale. J'espère aussi que tout ira bien et que l'on n' aura pas de mauvaises surprises. Après ce passage du côté des tissus nous sommes allées au marché car Marie-Louise avait besoin d'acheter des légumes et de la viande pour faire à manger. La viande...plutôt répugnante ! Les étalages dont la propreté laisse fortement perplexe, sont à l'air libre et les mouches y sont collées en nombre incalculable ! Mieux vaut ne pas y réfléchir quand on en mange, c'est comme le poisson ! Après ça, petit passage en épicerie. 1250 CFA les 4 rouleaux de papier toilette ! OK ils ne s'en servent pas ici mais c'est quand même de l'abus !



Retour chez tessa vers 15H00. On a retrouvé les garçons là-bas avant de partir à la plage. Eux sont revenus avec des jembés, sauf Pierre-Yves. 68€ le jembé avec la housse : eux-aussi ont fait une affaire !

Le programme de l'après-midi (ou plutôt de la fin de journée) : aller à Pointe Sarène dans la maison de Moustafa pour profiter de la plage. Nous n'avons pas été déçus du détour ! C'est Tessa qui nous avait proposé ça, et nous avons embarqué à 14 dans un mini bus. Nous 7 + Johnny + Tessa + Mbaï + 3 enfants, et le chauffeur. Tessa avait fait des courses avant pour que l'on puisse déjeuner sur place. Peut-être une demi-heure plus tard nous étions arrivés.



Nous avons tout débarqué du mini-bus pour tout remettre finalement dans la voiture de Moustafa. Lui a apporté tout en voiture et nous y sommes allés à pied (à la plage). Bref ! Nous avons fini par tous nous retrouver sur la plage. Situation idyllique ! Sable fin, palmiers, barbecue et grillade de poissons, musique...!! Bon, le sable était rempli de déchets et le temps n'était pas idéal, mais cela promettait d'être sympa. On a pu enfin déjeuner à 17H environ. Au menu : poisson (dorades) grillées et crudités !! Excellent ! Les crudités ont été chaleureusement accueillies. La mer aussi était excellente, un vrai bain. On évitait de trop poser les pieds au sol, de peur d'y rencontrer un objet bizarre non identifié. Moustafa nous a expliqué une différence entre le Sénégal et la France : chez nous, il est poli de finir son assiette pour montrer que nous avons trouvé le plat bon. Mais ici, il est bien vu de ne pas terminer le plat, ce qui est une signe que tout le monde est rassasié et que la cuisinière en a fait assez. Ce qui reste doit aussi pouvoir être offert à un ami de passage.









J'ai oublié de mentionner les différentes personnes qui étaient avec nous pour cet après-midi. Mis à part ceux que j'ai déjà nommés, il y avait Christelle, une bénévole (qui a fait le trajet en minibus avec nous ! Désolée pour l'oubli tout à l'heure !) ; Cécile, une des femmes de Moustafa, une institutrice française de Bourg en Bresse ; et des amis de Moustafa. Il y avait aussi deux fils de Moustafa et un jeune d'environ 19 ans qui est né ici mais qui est blanc. Il a tout d'un sénégalais mis à part la couleur de sa peau !

Comme je le disais tout à l'heure, nous avons mangé tard, mais, du coup, nous avons mangé toute la fin d'après-midi ! Les grillades se sont succédées, entrecoupées de la préparation puis de la dégustation du thé, ou alors de grignotages en tous genres (cacahuètes, bananes...).

Le ciel était déjà bien sombre quand nous sommes arrivés sur la plage. Des gouttes sont tombées tout l'après-midi mais il n'a réellement plu qu'en fin de journée. Ça n'était pas vraiment gênant ni désagréable pour ma part. L'eau douce de la pluie nous rinçait du seul de la mer et j'ai adoré courir et danser comme une folle sous la pluie. Ce sont des choses que je n'avais jamais faîtes et même si ça paraît bête dit comme ça, c'était plutôt amusant !

Nous avons fini par tout remballer vars 20H30 quand tout le monde commençait à être bien mouillé. Tout le matériel (barbecue, natte, sac à dos...) et les enfants, ont été ramenés en voiture avec Moustafa et nous avons fait le chemin à pieds, la pluie finissant de nous tremper. Cela ressemblait parfois à une sorte de procession. Les deux parasols nous servaient de parapluies géants et certains chantaient des airs sénégalais : assez insolite.



Arrivés chez Moustafa nous avons pu mieux nous rincer sous le jet d'eau chaude (ce qui amusait beaucoup Johnny !) et nous sécher un peu. Nanou a trouvé un minuscule chaton que Tessa a fini par adopter. Dégustation de mangue. Enfants endormis sur les genoux. Musique sénégalaise dans la sono. Il a fallut se décider à rassembler nos affaires et aller chercher un mini bus au village pour nous ramener tous. Il était environ 21H30, il faisait nuit, quelques gouttes continuaient de tomber. Peu de lumière, les pieds dans les flaques boueuses. Petit arrêt dans un bar du village pour attendre de savoir si nous pourrions rentrer. "Hotel California" en live, pubs sénégalaises et séries brésiliennes niaiseuses mal doublées. "On y va !". Un mini bus était prêt. Un moteur soit disant tout neuf dans une carcasse sans porte avec des fauteuils troués et la gouttière directement dans mon dos ! Youpi ! L'aventure continue ! C'était sympa, en tout cas, ça forge les souvenirs. L'odeur d'essence était assez pesante. Tessa et son chat (Bob !) à ma droite. La fatigue commençait à se faire sentir !


Un arrêt chez Tessa pour redéposer du monde et reprendre nos achats du matin. Négociations avec le chauffeur pour retourner à Louly : 10000 CFA, trop cher ! Johnny nous accompagne à la gare routière avec le mini bus. Il est environ 23H30, notre chauffeur baisse à 7000 CFA, aucun autre ne propose moins. Pas le temps de négocier plus longtemps à cette heure là, va pour 7000 ! Trajet difficile car la fatigue s'impose pour moi.

Arrivés à Louly, pipi, au lit. Bonne nuit ! Il pleuvait encore quand nous nous sommes couchés.

20 octobre 2006

Vendredi 11 Août 2006



Enfin, j'ai l'impression d'avancer. Un rien finalement. Cela nous aura pris la matinée. Nous avons dégagé la salle de tout ce qui ne la concernait pas, avons retiré les livres et les avons rangés sur les étagères avec les enfants, ceux qui étaient là, en réalité ! Après ça nous avons pu étaler les 12 nattes au sol, et enfin Nanou a décidé de mettre le tableau dans le coin où la porte est condamnée. La salle a maintenant un tout nouvel aspect ! Nous avons également fait un petit jeu avec les enfants pour leur apprendre rapidement à ranger les livres au bon endroit. Cela va demander du temps car nous sommes conscients que ça n'est pas évident pour eux, mais en les habituant un peu tous les jours je suis persuadée qu'ils apprendront de mieux en mieux.

Maëlle a mal aux dents aujourd'hui. Peut-être est-ce lié à ses maux d'oreilles...JB ira certainement au dispensaire avec elle en emmenant Ama pour sa blessure à la cheville.



C'est drôle la manie que l'on a à prendre un malin plaisir à critiquer ce que l'autre fait en restant borné à sa vision des choses. Critiquer c'est facile. On s'en prend tous plus ou moins plein la gueule. Nos humeurs, nos façons de voir les choses, nos caprices...On essaye de prendre sur soi quand les réactions ne nous plaisent pas pour ne pas envenimer les choses. Ça sort parfois et c'est aussi bénéfique. Mais c'est souvent désolant, écoeurant, d'observer la façon dont on se parle parfois. Ce ton méprisant ou pas agréable. On s'aperçoit soi-même de sa bêtise quelque fois, moi-même je me prends à être désagréable...et ça fait mal. Discuter pour comprendre l'autre dans ses positions est quelque chose de très très difficile pour chacun. Dans tous les domaines : politique, relationnel, scientifique...est. La tolérance. Un énorme effort sur soi-même. Accepter que l'on a pas forcément raison, pas forcément la bonne idée...Un long travail !



Maintenant tout va se construire sur la patience et la répétition, du moins c'est mon avis. Il y avait deux groupes cet après-midi : un avec les grandes pour préparer le jeu du mistigri (et cela a pris tout l'après-midi), et un autre avec les plus jeunes pour les inviter à dessiner des arbres en proposition pour le projet de la fresque murale [idée complètement déplacée après réflexion NDLR]. Comme a observé Arnaud nous avons sous-estimé les grandes en leur proposant un jeu basé sur un assemblage de mots plutôt simples. Mais nous les avons également sur-estiméés au niveau du dessin. Certaines âgées d'environ 15 ans dessinent comme des enfants d'une dizaine d'années. Cela me fait penser à ce que me disait Maurice hier : à l'entrée en 6e, les enfants sont...je ne me rappelle plus du terme mais en gros l'idée est qu'on réévalue leur âge de sorte que Maurice, par exemple, né en 1979 a été "réévalué" en 1984...ce qui fait quand même 5 années de différence !
Pour revenir à cette journée, elle était positive pour moi et même si notre planning est et sera continuellement chamboulé, il va nous servir de base. Je pense maintenant que c'est grâce à de simples choses que nous pouvons les amener à la lecture.



Daniel Pennac, Comme un roman. Très bon livre je trouve, plutôt juste. Je l'ai trouvé dans les livres que nous avons rangés dans les étagères. Et il parlait justement du rapport que nous avions au livre. Il m'a même un peu "ouvert les yeux" sur certaines méthodes que nous pourrions appliquer à notre projet comme la lecture à voix haute. Mais il y m'a également gênée quant à sa présence ici, dans une salle de lecture sénégalaise. Beaucoup de choses m'ont "parlées" dans ce livre parce qu'il fait référence ou plutôt appel à des repères que j'ai de la vie quotidienne. Le problème est qu'ici les repères ne sont pas les mêmes et que raconter une histoire à son enfant avant de dormir ou parler de l'influence de la télévision sur les jeunes...enfin plein de choses qui n'ont pas lieu d'être ici et qui n'auront pas du tout le même impact sur les gens d'ici.



Un dîner encore houleux. La question repose sur l'organisation même de la salle en tant que salle de lecture ou bibliothèque en tant que telle avec un système de prêt. Là, deux visions différentes :
- Samuel et Jb pour "laisser faire" et se reposer sur la communauté pour faire confiance quant au rendu des livres...
- Et les autres, dont je fais partie, qui pensons qu'il serait plus judicieux d'instaurer un système d'inscription dans un cahier pour le suivi des prêts.
Entre les deux, marie-Louise et Nico qui nous soutiennent de toute façon et nous aideront au mieux à trouver la solution la plus adaptée aux besoins et attentes des gens du village.

19 octobre 2006

Jeudi 10 Août 2006



On essaye tant bien que mal d'avancer, de faire des activités constructives avec les enfants pour les amener aux livres...comme je l'ai déjà dis c'est un réel défi et quelque chose de vraiment ambitieux ! Et c'est donc difficile. On avance certainement tous les jours mais les améliorations sont tellement infimes que la motivation n'arrive pas à recouvrir cette couche d'incertitudes un peu trop pesante. J'ai vraiment envie que ce que nous allons laisser soit bien pour les gens du village et j'ai aussi envie de partir contente de ce que nous avons fait. Peut-être que déjà quand nous aurons fini la peinture, rangé les livres et aménégé la salle et qu'elle sera matériellement terminée cela changera quelque chose...ou peut-être pas...

Les petits sont difficiles à intégrer dans les activités réellement ciblées sur un objectif précis. Nous leur avons fait faire ce matin des jeux pour imiter les animaux présents dans une histoire que nous leur lisions. La barrière de la langue et le manque de compréhension nous empêchent souvent d'avancer finalement...
Je pense que c'est d'avantage grâce aux plus grands qu'un message pourra passer. En faisant des activités pas petits groupes pour favoriser leur expression et leur imagination. Nous allons essayer cet après-midi de les initier un peu au théâtre dans le but de monter peut être quelques petites scènes ou une pièce de théâtre avec les plus motivés. Il va falloir également terminer de peindre les étagères et appliquer le verni. Nous pourrons ranger les livres sur les étagères demain normalement. J'ai envie d'avancer et de sentir que ça bouge, je n'ai pas envie d'être déçue !

Je suis fatiguée. Les nuits ne sont pas toujours excellentes et cela fait longtemps que je n'ai pas fais de sieste...Peut être devrais-je y penser car il reste encore plusieurs semaines à tenir et il faut être en forme !
Mon allergie au cou n'est pas encore tout à fait partie. Cela fait environ une semaine maintenant qu'elle a commencé...espérons qu'après cela ne recommence plus !

C'est l'heure de la pause.
Je vois les jours défiler, tous identiques.
Lever entre 8H et 8H30 selon le réveil. Petit déjeuner : café, pain, chocoleca, sucre, tasse, petite cuillère, couteau, corbeille jaune, eau chaude..."Mbaldo"..."euh...comment on répond déjà ?..."
Marie Louise et Nico.
Vaisselle de petit déj'. "Qui fait la vaisselle ??"
9H-10H. ya ceux qui finissent de comater, parfois c'est la douche. Lavage des dents. "Sam, tu payes ta clope ?". Une petite partie de cartes, pourquoi pas !
Avant 10H, on se réveille quand même : "Bon, alors, qu'est-ce qu'on fait ce matin ?!" "On fait deux groupes ? Non on peut pas, sur ce jeu là ça ira pas..." blablabla.
10H : on commence. Jamais d'heure pile, ça dépend des jours. On voit qui est là, si ce qu'on a prévu est réalisable.
Activités.
"Quelle heure il est ?"
12H : les enfants partent, souvent d'eux-mêmes. Ils sont réglés, pas besoin de montre.
Marie-Louise a préparé le repas dans un grand plat rond. 3 bancs, 3/4 verres. Fourchettes/cuillère à soupe pour tout le monde. repas souvent animé d'une discussion plus ou moins houleuse, plus ou moins drôle ou sérieuse : Ama, le dispensaire ; le beurre salé, la margarine ; Nicolas Hulot ; les couilles de Samuel, ou sa soeur (au choix) ; la responsabilité au sein de l'équipe...J'en passe et des meilleurs !
Vaisselle "Je l'ai faîte hier ?!"
13H-15H : Temps calme. Sieste, jeux de carte. "Arnaud, tu payes ta clope ?", dessin...a chacun son truc !
15H : reprise des négociations. Encore des activités.
Et 18H-19H : Dispersion des enfants. ça va, ça vient, ça traîne, ça parle, ça joue encore un peu...
Douches...ou pas.
Le soleil se couche. Anti-moustique et vêtements longs.
Groupe électrogène. Chargeur d'appareil photo/de portable, ou épilateur électrique.
le repas est prêt ! Cette fois-ci à table, évitant les insectes dans nos assiettes.
Pshitt sur les mains. Asanis. Pilule anti-palu, au cours du repas, pour éviter les nausées.
Bénédicité...ou pas.
Autre conversation. Pas besoin de redétailler...
Vaisselle. "Bon, aller je la fais !"
Avant d'aller dormir, guitare, chant, jeux de cartes. "Nanou, tu payes ta clope ?". Génocide d'insectes et observation des crapauds gobeurs d'insectes.
Chorale...ou pas !
Thé...ou pas !
Réunion...ou pas !
Et puis à un moment. "Bon, je vais me coucher !"
Je ne vois pas beaucoup de différences chaque jour. Peut-être que j'en attends trop...



Maëlle a eu une idée de chanson hier. La poignée de mains. C'est une bonne isée qui, je l'espère, aboutira. "Et maintenant, la main tenue, est maintenue par maintes mains."

Nous avons profité du thé qu'a fait Edouard. le thé du Cheval qui donne, soit disant, autant de pêche qu'un cheval ! Importé de Chine, c'est un thé typique sénégalais...sa préparation en tout cas !





Fin de peinture des étagères et application du vernis. Nous avons ensuite fait un peu tout et n'importe quoi avec les petits...rien de bien spécial.







Il y a eu le foot à 18H00 et c'est l'équipe d'Arnaud qui a gagné. Sur une terrain délimité par des drapeaux rouges, les équipes 3 et 4 (sans maillot) s'affrontaient. En arrière plan, la route et son défilé d'autobus, de camions chargés d'énormes paquetages, et le soleil couchant qui, en 30 minutes environ, est descendu sous la ligne d'horizon en passant d'un jaune éblouissant à un rose orangé plus doux. J'aime beaucoup regarder les changements de couleurs d'un paysage au coucher du soleil. C'est un très joli spectacle encore une fois.