30 septembre 2006







Mercredi 2 Août 2006

Joyeux Anniversaire Maman ! Je ne peux pas te le souhaiter aujourd'hui mais demain, dès que j'aurai du crédit sur mon téléphone je pourrai le faire.

Ce soir cela fera une semaine que nous sommes arrivés au Sénégal. Le temps passe vite et nous n'avons pas encore mis en place notre projet mais cela ne saurai tarder maintenant. Dès la selaine prochaîne je pense que certaines choses pourront se développer et se débloquer.

Cet après-midi nous allons aux champs avec les garçons. Pour l'instant, c'est le temps sacré de la sièste, du temps calme.

Comme je l'avais dis plus haut nous sommes allés faire un tour dans les champs. Je dis un tour parce que Maurice nous a montré certaines plantations de mil, manguiers...mais nous n'avons pas été réellement travailler avec eux dans les champs. Nous avons encore vu beaucoup de choses et certains noms de plantes nous ont déjà échappés. Nanou a eu du mal à retrouver le nom d'une plante,...flouze, blé, maille, fric, tune...un synonyme d'argent ?...oseille ! J'ai trouvé !! Bref, nous nous sommes promenés à pieds dans les vastes étendues des champs, balancés sur une grande branche de baobab, et avons finis par rejoindre Jacques sur la parcelle de terre sur laquelle il travaillait et avons essayé de manier la charrue chacun notre tour. C'était hier tout ça et certains détails m'échappent certainement...Il y a eu ensuite le dîner, puis la chorale, un peu rébérbative d'ailleurs...

25 septembre 2006


Mardi 1er Août

Matin : 2 groupes. Sam, Arnaud et Pierre-Yves à l'animation. Maëlle, Anne-Claire, JB et moi à réfléchir sur les meubles nécessaires pour l'aménagement de la salle de lecture.

Après-midi : JB et PIerre-Yves sont allés à Mbour avec Nicolas pour acheter certaines choses dont ont aurait besoin pour le projet. Nous, de l'autre côté, avons continué l'animation. On a bien passé 1H30 à expliquer le jeu du foulard mais en vain, on a laissé tomber assez vite parce que c'était du grand n'importe quoi. On a plutôt opté pour un "souris, sortez !" qui a beaucoup mieux fonctionné.

Les scouts de Louly sont arrivés vers 19H00 comme prévu. JB et PY n'étaient toujours pas arrivés. Ils se sont présentés à leur manière et nous avons participé à leurs animations. Plutôt sympa ! La danse du papillon qui s'envole avec les jambes qui font bravo, c'était assez drôle ==> Loopaloo !

La nuit est là, la lune éclaire beaucoup.
Lampe cassée.

Gros scarabé sur Arnaud. Bombe anti-insecte. Seau. Dîner. Passets très très bons !!
Petit délire chant. Le lion est mort ce soir...

Veillée avec quelques enfants. Vent frais en canon...un peu laborieux.
A 3H15 du matin on a été réveillés. Bruit assourdissant. Grosse pluie et vent fort. C'était très impressionnant.
Bonne nuit !




Lundi 31 Juillet 2006

Aujourd'hui PY va arriver en fin d'après-midi. Nous n'avons rien fait de bien exceptionnel ce matin. Animation avec les enfants. Je trouve qu'ils sont parfois durs entre eux dans leurs échanges verbaux ou corporels et il est parfois difficile de comprendre leurs réactions lorsqu'ils veulent exclure un autre du jeu par exemple. J'espère que nous arriverons de mieux en mieux à communiquer avec eux pour essayer de réellement construire quelque chose d'enrichissant pour et pour nous. Là nous avons fini de déjeuner. Je ne sais pas exactement encore de quoi cette après-midi sera faîte.

Je suis bien ici.

Pour changer nous avons encore fait des jeux avec les enfants l'après-midi. Le facteur commençait un peu à me sortir par les oreilles mais Nanou s'est pris une poire dans le nez, ça a pas fait du bien ! Tout ça s'est terminé en chat géant. On a beaucoup transpiré et les enfants ont beaucoup crié. Pour nous calmer un peu nous nous sommes rassemblés ensuite pour chanter et danser avec les enfants.

Pierre-Yves est arrivé avec Tessa et Johnny vers 18H00. Il a l'air de s'être habitué bien rapidement, je ne me fais pas de souci pour lui ! 19H00...pilule time. Je ne comprendrai jamais pourquoi certains médicaments comme cette chère pilule anti-palu ont pour effet secondaire de nous rendre malade...c'est complètement ridicule, et pour la deuxième fois ça m'a complètement retourné l'estomac ! Ça a été l'heure de dîner. Chorale. Réunion...

La routine des animations commence à devenir un peu pesante et il me tarde d'être dans le vif du sujet pour faire autre chose.

Il y a de l'électricité dans l'air, je n'aime pas cette ambiance. Ça va vite passer. Du moins je l'espère.

24 septembre 2006


Dimanche 30 Juillet 2006

Réveil à 7H00 ce matin. Une nuit à peu près correcte pour moi déjà, ça fait plaisir de ne pas subir sa nuit ! Réveil à 7H00 ce matin parce qu'il y avait la fête à Mbour pour fêter Sainte Marthe, la patronne de la paroisse. Pour nous rendre là-bas nous avons cette fois-ci emprunté un moyen de transport un peu plus "typique" puisque nous y somme allé en charette !! Nous ne pouvions pas emprunter la route non plus donc nous sommes passés par de petits chemins à travers les champs et quelques villages. Un paysage magnifique. De grandes étendues parsemées ici ou là de baobabs ou de manguiers. De très jolis oiseaux : des toucans, des "pélicans" (qui ne ressemblaient pas à ceux que l'on connaît avec une poche sous le bec...!), des jaunes, des bleus,...Des flaques d'eau et quelques bosses aussi, tout cela a rendu ce trajet très sympathique ! Et puis bien sûr des franches parties de rire avec des trucs du style "Sam il a mal aux couilles" pour dire Salam Alekoum (excusez l'orthographe...) ou les "Oh ! une fourmilière géante !" de Nanou, qui nous a également fait partager, au retour, ses joies de la découverte de la nature en nous disant : "je crois qu'il y a un cheval qui est passé par là !", en nous montrant les traces des sabots du cheval derrière nous !! Bref ! Nous sommes donc arrivés à Mbour sans que personne ne soit tombé de la charette, et accompagnés tout au long du chemin par les bonjours et "toubabs" des gens que l'on croisait.

La messe a commencée,...mais a eu l'air de ne jamais se terminer...! Tout avait bien commencé - malgré la chaleur un peu pesante - , les chants de la chorale étaient très jolis et entraînant et même si nous ne comprenions pas tout, c'était tout de même un bon moment. Mais tout à coup, avant le chant de sortie, le prêtre s'est mis à dire Merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci monsieur truc, merci madame macin, merci, merci, merci,...paupières lourdes et envie de dormir...On ne peut pas dire que les sénégalais ne sont pas reconnaissants en tout cas ! Quelques minutes plus tard et après les annonce !, cous sommes enfin sortis, après environ 2H30 de messe !! Petit tout aux toilettes, odeur nauséabonde. Paupières toujours lourdes...Mais la journée était loin d'être finie ! Nicolas nous a présentés à plusieurs personnes, puis nous avons pris des chaises pour aller au "Foyer", là où se déroulait la fête. Petit cercle sous un arbre, bière de 63cl "La Gazelle" et Coca pour Nanou, une jeune sénégalaise plutôt chaude devant nous, voilà comment nous étions installés. La sono faisait vibrer des sons de zouk, de musique cubaine ou plus traditionnelle qui invitait à bouger les épaules et à se trémousser sur sa chaise. Arnaud a fait son show en dansant à la manière de Jacques et son ami, nous avons mangé du riz bien poivré !, et nous nous sommes fait entraîner à aller danser sur scène avant de partir. Nicolas nous a beaucoup remerciés pour ça, ça faisait très plaisir ! Prêts pour le départ, nous nous dirigions vers le lieu de "stationnement" de la charette, quand Nicolas nous a très vivement invités à aller nous abriter à l'intérieur. Ciel noir. Vent. Pluie pendant 20 mn. Dans la salle où nous attendions nous regardions les grosses gouttes tomber du ciel et une énorme flaque se former devant l'entrée.

Nous avons fini par sortit sous l'averse qui se finissait et nous avons pu apprécier les joies des rues inondées. Nous nous sommes retrouvés à traverser avec de l'eau jusqu'aux genoux. "C'est dégueulasse !" "Non, c'est pas dégueulasse, c'est le Sénégal". Comme a dit JB, ce que nous avons vu aurait été considéré comme une catastrophe naturelle chez nous alors qu'ici les gens y sont tout à fait habitués et savent s'en accomoder. Le retour s'est donc fait comme prévu en charette, mais nous étions seulement beaucoup plus humides qu'à l'aller ! Les éclairs traversaient le ciel de temps en temps derrière nous et ont déclenché pas mal d'exclamations d'émerveillement. Des moments comme ça forgent nos souvenirs. Nous avons seulement regretté de ne pas pouvoir prendre de photos. La fin de journée a été courte ensuite vu notre état de fatigue. Douche. Dîner. Courte réunion. Au lit !

Ce que j'ai pu observer à cette fête c'est qu'il y a une réelle différence et un décalage dans ce que j'ai pu voir. Ici, à Louly, la vie est très simple dans son organisation et les moyens mis en place. Nous nous sommes pourtant retrouvés à une fête dans une jolie cour avec une sonorisation et des moyens matériels assez importants, les femmes étaient bien habillées et pomponnées pour la fête...Je ne sais pas si ce que je voulais exprimer est très clair même pour moi. je trouve seulement que les modes de vie peuvent être très différents entre la ville et les villages alentours...peut être est-ce pareil chez nous finalement...

23 septembre 2006




Samedi 29 Juillet 2006

Hier soir j'étais énervée, c'était peut être ridicule mais en tout cas je n'ai encore pas dormi de la nuit et je me suis encore beaucoup trop gratée. L'eczéma est encore là. Il est à peine huit heures et personne n'est encore réveillé...sauf moi ! J'ai entendu deux fois l'appel à la prière des musulmans ce matin et je me suis réveillée avec deux cadeaux : l'oeil gauche enflé comme pas possible (je ne peux pratiquemet pas l'ouvrir), et mes règles, c'est gé-nial ! Je ne sais pas combien de temps je vais bien pouvoir tenir comme ça sans beaucoup dormir...En tout cas, cet oeil enflé m'embête plutôt !!

Il est 19H00 passé.

Ce matin nous avons encore fait un peu d'animation avec les quelques enfants qui étaient là et c'était très sympathique. Les noms et les visages commencent à s'assembler dans nos esprits et tout devient donc de plus en plus intéressant.

Après le déjeuner, nous sommes allés chercher Alphonse pour qu'il nous accompagne à Mbour. Nous avons donc découvert Mbour. Taxi brousse : première expérience plutôt sympathique. Environ 25 personnes dans une camionnette, des chèvres sur le toit parfois, une promiscuité...typique et authentique ! Arrivés là-bas, nous avons pu changer nos euros en CFA à un taux avantageux 1€ pour 655 CFA, et nous avons aussi acheté deux bouteilles d'eau car le soleil tapait vraiment fort. J'ai encore du mal à décrire en détails tout ce que nous avons vu en quelques heures. Ce qui m'a marquée en tout cas, une des choses est qu'il est difficile d'estimer ce que valent les choses ici et si on se fait arnaquer. Alphonse était avec nous pour nous guider mais, comme il nous l'expliquait, les sénégalais veulent profiter de tout et de tout le monde généralement. Nous avons donc découvert Mbour et ses rues la plupart du temps en terre, sa population nombreuse et très présente dans les rues, ses nombreux étalages et petites boutiques. Les gens qui nous abordent sont souvent sympathiques et accueillants. Mais les rues sont aussi plutôt sales car les déchets sont jetés à même le sol. Nous avons vu le marché et la mer. Peu appétissant quand on voit ce que l'on mange mais c'est impressionnant car il y a énormément de monde et les petites embarcations arrivent directement sur la plage pour débarquer leur pêche. Il s'est mis à pleuvoir quand nous étions sur le port, alors nous sommes remontés et n'avons pas tardé à chercher des taxis pour nous emmener. Grand moment de négociations ! Arrivés au "garage", la pluie était telle que nous avons attendu un moment à l'abri avant de monter dans un taxi collectif.


Ce soir je suis assise sur une natte devant nos "chambres", et les garçons jouent au ballon devant avec Antoine, le chef de la chorale. Mon oeil va un peu mieux par rapport à ce matin, mais j'espère que ça ne durera pas trop longtemps. J'hapréhende encore cette nuit...Enfin ! Je suis heureuse ici, il y a tout ce qu'il faut. Des amis, un amour, du soleil, de la joie, de la musique,...et bien d'autres choses agréables.


Gabou et Arnaud


La tomate



Vendredi 28 Juillet 2006

J’ai pris une vraie douche ce matin, je me sentais vraiment trop sale et ça fait un bien fou ! Mais ça y est je suis re-sale parce que, évidemment, faire des jeux sous le soleil touts l’après-midi avec les enfants : crème solaire oblige + poussière au sol donc saleté. C’est comme ça et ça ne me gêne pas d’avantage que ça. Ici, beaucoup de choses sont supportables. Cet après-midi et c matin aussi d‘ailleurs, ont été consacrés à de l’animation avec les enfants. Ils sont nombreux, c’est parfois compliqué de tous les gérer mais en tout cas il y a une ambiance du tonnerre. Trop de choses se bousculent dans ma tête et j’aimerais tellement pouvoir tout dire, tout écrire, tout raconter dans les plus fins détails. Après les jeux de cet après-midi, les enfants ont fait un peu ce qu’ils voulaient et j’ai été particulièrement impressionnée par le groupe d’enfants – et de filles plus particulièrement – qui, en tapant sur un seau retourné avec deux bouts de bois, ont chanté, dansé comme de vrais pros. Impossible de décrire tout ça, je n’ai pas assez de mots dans mon vocabulaire, ou plutôt je dirais que c’est simplement trop difficile…En tout cas encore un grand moment d’émotion quand ils se sont tous mis à chanter en cœur. Certains enfants sont vraiment impressionnants et troublants. Des regards, des expressions, des sourires gênés, beaucoup, tellement de choses qui nous touchent.

On est allés chercher de l’eau avec Marie Louise. Louly est un village très grand. Des étendues de cultures à perte de vue : du mil, de l’arachide, des haricots. Le puit était beaucoup plus loin cette fois-ci. Il y en a une quarantaine au village et il faut aller puiser à différents puits pour ne pas en tarir un seul. La vie est très agréable ici, on a le sourire aux lèvres. On prend déjà quelques coups de soleils. Touts ces affirmations et constatations ne seront peut être pas très intéressantes et expressives à la relecture mais c’est comme ça que les choses me viennent.

Je suis bien contente que JB soit là aussi, c’est toujours réconfortant et malgré nos peu – ou inexistants – moments d’intimité, je ne peux pas me plaindre, d’autres ici ne sont pas « accompagnés ». Je l’aime et tout ça est une vraie chance.
Là j’ai chaud, trop chaud et je transpire beaucoup trop. Je n’ai pas sommeil, pourtant il est l’heure de dormir.


Jeudi 27 Juillet 2006

8H00. 8 sonneries. Il faut se lever malgré cette courte nuit. Marie-Louise nous a préparé le petit-déjeuner : pain, pâte à tartiner, café. Nous faisons le tour du village avec Alphonse et Emile. Beaucoup d’enfants seuls dans le village. Les filles portent les petits sur leur dos, et tous les enfants nous font des signes. Les petites mains s’agitent et les sourires se forment : bonheur. Nous restons un moment chez Marie-Louise. Elle nous montre des photos. Puis c’est la préparation du repas. Foot improvisé. Gabriel, le fils de Marie-Louise est passionné par les poils de jambes d’Arnaud ! Puis ce sont quelques interrogations sur notre projet. Des doutes. Au moment où j’écris c’est le moment de la sieste pour nous. J’ignore l’heure qu’il est. Ici j’ai abandonné la montre et sa pesante obligation des rappels d’horaires. Nous avons déjeuné. Bonne sieste !

Je n’ai pas dormi mais je me suis coupé les ongles ! Après-midi plutôt tranquille. On a fait un peu de tri dans les livres que l’on a pour la salle de lecture. On a pas mal discuté aussi : entre nous, et avec Nicolas et Alphonse pour parler de notre projet. Gabriel, le fils de Marie-Louise et Nicolas, est assez exceptionnel. A 6 ans, ce petit bout est un vrai bout en train et il est vraiment vif d’esprit ! Il n’a pas lâché l’harmonica à partir du moment où il a essayé d’y jouer et, chose très agréable pour un petit de son âge : il range tous les jouets qu’il sort après s’en être servi.

Malaise et pleurs. Fausse alarme, ça n’était qu’un effet secondaire de la pilule pour nous protéger du palu : ne pas s’allonger dans l’heure qui suit sa prise !

Dîner.

Veillée. Très émouvant. Tous les enfants du village sont venus et nous nous sommes tous rassemblés dans la salle, future salle de lecture. Nous nous sommes tous présentés puis Ange et Marie (ou Rose, oui je crois bien que c’était Rose) ont commencé à chanter, accompagnées de percussions. Mais quand toutes la salle les a suivies et que toutes ces petites voix ont chanté en chœur : émotion, grand sourire et larmes au yeux. C’était très émouvant. Cette veillée a permis un premier bon contact avec les enfants et a été le début des connaissances : Marie, Marie, Ange, Rose, Louise et Jacques…Il y en aura bien d’autres.

22 septembre 2006


Mercredi 26 Juillet 2006

C’est le grand départ, ce qu’on avait attendu depuis de nombreux mois. Rendez-vous à 9H00 au local pour un dernier inventaire et pour les dernières « recommandations ». L’horaire ne sera pas respecté…On se connaît trop bien et la ponctualité…c’est pas notre tasse de thé !
A 11H30, ça y est, on se dit au revoir. Je ne prendrai pas le même avion qu’eux, nous nous retrouverons à Dakar à l’aéroport. De grands au revoir de la main, nos routes se séparent pour quelques heures.

J’arrive à l’aéroport de Roissy, et retrouve Katia, une touriste qui en profite pour enregistrer un bagage de 23kg pour ASTOU.

Le vol se passe très bien, vive le surclassement ! La classe affaires c’est quand même la classe ! Repos sur siège bien confortable qui s’allonge à merveille. Repas sur nappe blanche et rafraîchissements à volontés…5H30 bien agréables en somme ! Merci Papa !

20H18. Arrivée à l’aéroport de Dakar. Le commandant de vol nous annonce « température extérieure : 29 °C »…C’est l’humidité dans l’air qui me saisira en sortant de l’avion. Il fait très chaud et très humide !

J’ai oublié de parler de l’atterrissage à Dakar qui était aussi plutôt magique : demi-tour au-dessus de la mer, la ville toute éclairée au loin , et une chanson de Bjôrk dans les oreilles…c’est donc le sourire aux lèvres que je suis arrivée au pays de la Teranga. Tout de suite réceptionnée et bien accueillie par Johnny et son « frère » Bob, j’attendrai le reste de l’équipe, les yeux déjà grands ouverts à ce qui se présentait à moi. C’est ensuite en minibus que nous avons rejoint Louly Bentégnier de nuit. Les fenêtres grandes ouvertes, les cheveux au vent mais une moiteur inhabituelle dans l’air : la sueur est omniprésente à partir de maintenant. Il faudra s’y faire ! Toujours les yeux grands ouverts, c’est avec une fatigue latente que nous avons donc découvert le Sénégal et ses villes bien animées à cette heure de la nuit. Une odeur, forte odeur douçâtre, peu agréable, viendra nous chatouiller les narines. Sommeil. Les paupières se ferment. Mais déjà nous arrivons au village. Il fait nuit, on ne voit pas grand chose. Groupe électrogène. Insectes, insectes, INSECTES !!! Moustiquaires et spray anti-moustiques. Préparation de nos « lits ». Couchés. Chaleur, moiteur, sueur…Peu de temps pour dormir…